STARBREAKER (us/se/it) - Love's Dying Wish (2008)
Label : Frontiers Records / Nocturne
Sortie du Scud : 1er Août 2008
Pays : USA / Suède / Italie
Genre : Hard Pop Mélodique
Type : Album
Playtime : 12 Titres - 52 Mins
Oh là là il se passe des choses de l’autre côté des Alpes ... Mis à part le fait que Frontiers a accueilli en son sein l'un de mes groupes fétiches, à savoir PRIMAL FEAR, il est clair que ces derniers temps le label italien met le paquet et nous sert des groupes de qualité (ROYAL HUNT, Bob CATLEY, JOURNEY, Oliver HARTMANN, PINK CREAM 69, ...).
Mieux encore, le guitariste suédois Magnus Karlsson semble posséder une majeure partie des clés de la maison, puisqu'en plus de nous avoir composé les 2 excellents albums de "Jorn LANDE + Russell ALLEN" pour ce label, le gusse participe au dernier Bob CATLEY, rejoint PRIMAL FEAR dans la foulée en remplacement de Stefan Leibing, et nous balance ce Love's Dying Wish avec STARBREAKER. Je ne suis pas sûr que ce gars là ait bien saisi la notion de "35 heures" ....
Bref, Magnus Karlsson est occupé. Il y a des types comme Ritchie Blackmore qui sont persuadés que chaque musicien a un capital de composition qui finit par s'épuiser, au point de finir par nous pondre des merdes infâmes. Sur ce point, sans aller jusque là, il n’a pas tout à fait tort … Peut être Karlsson s’éparpille-t-il un peu trop. Peut être Karlsson sait-il un peu trop s’adapter aux musicos avec lesquels ils travaillent, au point de manquer parfois de personnalité propre.
Je m’explique : n'oubliez pas qu’on est chez Frontiers, on parle donc de Hard Rock mélodique, et on comprend très vite que STARBREAKER a trouvé le truc pour pondre un titre accrocheur avec tout ce qu'il faut pour retenir l'attention. A l'évidence nous avons affaire là à un groupe - car bien que je mette en avant Karlsson il s'agit bien d'un groupe - qui sait où il va. Si les aigris (Ritchie ?) surnomment ça du "professionnalisme formaté et prévisible", ça m’importe peu du moment que le résultat est là.
Mais ce qui dérange vraiment sur Love’s Dying Wish, c’est un côté « Pop » beaucoup trop prononcé. Autant le premier titre « End Of Alone » met la patate et évoque du MASTERPLAN carrément énervé, autant la suite laisse songeur. Dès la deuxième plage « Evaporate », ça sent le QUEENSRYCHE de Hear In The Now Frontier à plein nez.
Cette fameuse « pop attitude » dont je vous parlais, et en particulier sur les couplets (car STARBREAKER est toujours assez malin pour nous scotcher avec un refrain qui arrache un peu plus, du genre « Unknown Superstar »), ne fait que s’accentuer, sur « Hide », « Beautiful Disaster », « Building A Wall », etc … La présence au micro de Tony Harnell, ex-chanteur de TNT, n’est sûrement pas étrangère à ce phénomène d’abord étonnant, puis vite irritant. D’autant que la formule est maintes fois répétée tout au long de Love’s Dying Wish.
Bien sûr il y a quelques passages avec des grosses coucougnettes, comme ce « Love’s Dying Wish » qui donne son titre à l’album, sorte de mid-tempo groovy, mais non, non, non, la voix d’Harnell est décidément bien trop mielleuse. C’est même le solo magnifique de Karlsson qui ramène STARBREAKER dans le droit chemin, et à plusieurs reprises d’ailleurs par la suite (ce qui me rassure quelque part sur l’avenir de PRIMAL FEAR).
Alors sans vouloir démonter ce deuxième album, car on y trouve de bonnes choses notamment si on aime le Hard sucré, je vous dirais que je n’y ai pas trouvé mon compte (et pour cause, mon diabète supporte mal la présence excessive de sucre). Trop calculateur, trop formaté, trop évident … Pas assez sincère ?
Ajouté : Jeudi 18 Septembre 2008 Chroniqueur : NicoTheSpur Score : Lien en relation: Starbreaker Website Hits: 10125
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